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T'es Trop Sensible c'est vrai
Et les autres voient pas qui tu es
Trop Sensible je sais
Moi aussi ça a faillit me tuer
Tu t'angoisses tu paniques t'es en crise
Quand tu te prends en plein cœur
Sans pouvoir l'exprimer tout de suite
C'est trop fort, ça fait peur
Solitaire dans ton monde tu chantes aux étoiles et
câlines la terre
Tu sens notre mère qui gronde
A bout de force mais ne peut plus se taire
Tu sens la souffrance comme une bombe
Le tic-tac, en sourdine
Les puissants qui nous mènent à la tombe
Et se moquent de notre sort en prime
J'aimerais te dire que ce monde livide finira par se réveiller,
Mais j'ai bien peur que ça ne tienne qu'à un fil
Mais rassures toi, toi tu seras sauvé.
Avec ta petite gueule d'ange
Tu nous fais voir des masques colorés
Tous ces gens qui te croient innocent
Mais toi tu voyages dans l'obscurité
Avec ta petite gueule d'ange
Tu laisses croire et ne semble qu'indiquer
Que dans ta tête y' a que des fleurs des sourires,
Des papillons et du sucre vanillé
Je ressens ta souffrance
Je la vois, je l'écoute
Être en rage et déçu c'est normal
Mais ce n'est pas la seule route
C'est à toi d'exprimer ta beauté
D'éclairer de tes yeux,
Si autours de toi rien ne brille
A toi d'être fort et d'y croire pour eux
Tout ce monde qui fourmille de fantômes
On t'en fera des croches-pieds
Cherche en toi cette lumière
Au cœur le chemin est bien plus beau que ce qui n'y parait
Ne laisse pas l'ignorance te duper
Ne crois pas à leurs mensonges
Ils te donnent ce qu'ils peuvent , ce qu'ils ont
Existe en toi bien plus que ce que l'on t'a inculqué
T'es Trop Sensible c'est vrai
Et les autres voient pas qui tu es
Trop Sensible je sais
Moi aussi ça a faillit me tuerLes larmesSi tu pleures de joie, ne sèche pas tes larmes : tu les voles à la douleur. Dans toutes les larmes s'attarde un espoir, Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède. Il y a des mots qui pleurent et des larmes qui parlent, rien ne peut compenser une seule larme, c'est comme une rosée qui empêche le cœur de faner, une rosée qui l'aide à refleurir comme avant...D P
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« Promenade rue Saint-Denis » de Littorio Del Signore©
Soleil hivernal nocturne
Les pas de neige marquent tout de leur cru,
Les lumières tiennent en éveil les cieux,
La pollution au ralenti dans l'avenue,
Sous forme de caisses en métal, s'évanouie au lieu
En exergue, les feux donnent le ton du chaud,
Sans y toucher, se marient avec le manteau immaculé
Prit entre les empruntes, fondues en eau ;
Dans le restaurant en marge, se consomme l'amitié
Des songes se traînent sur le trottoir,
En laisse un chien profite du parfum de liberté,
Le maître, lui, moi, vous, dans sa tenue du soir,
Fait sa route évasive au sein de l'air glacé
Des passants sont venus, d'autres viendront,
Marchant solitaire ou à deux, une pause à leur façon,
Ou se faisant un ciné en face, guibre d'une époque,
Pour vivre de ces instants qui pour rien ne se troquent
Un cœur s'y ballade, se créé une faille du temps,
Les hiers aujourd'huis demains, se réunissent,
Ici, devant les miroirs de pierres, sublime présent
De vie qui avive les bonds des âmes en glisse
Ici et là, nous avons fait nos jeux d'enfants,
Ici et là, nous nous sommes élancés en riant,
Ici et là, les muses ont fait couler l'encre sang,
Ici et là, nous nous sommes croisés en pensant
A ces hiers où l'insouciance nous faisait sourire,
A ces aujourd’huis où la flamme nous fait frémir,
A ces demains où nous pourrons oublier le souffrir,
A ces rencontres gravées qui fleurent bon le chérir...
Des nuages perlent en dansant les flocons d'étoiles,
Les pas du blanc cassé pour d'autres se recouvrent,
Continuent d'avancer à petit les caisses de métal,
A des sens, un soleil hivernal nocturne s'ouvre
~ Pascal Lamachère - 2004/2005 ~
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