• Mon Livre d'OR.............. Superbe cadeau de Mes Amies...un grand merci a toi bisous

    Merci infiniment  mon amie Marie (magique)

    ♥♥♥

    . Superbe cadeau de Fleur mon amie...un grand merci a toi bisous

     

     

     

     

     

     

     

    ♥♥♥

     

    Cadeau de mon amie Mo Kordouane très touché merci infiniment 2013

    ♥♥♥

    Merci mon amie Kordouane 2012

    ♥♥♥

    Un superbe cadeau innatendue qui me touche profondément de la part

    De mon amie Kordouane ...mille merci ma douce amie!!! 2011 

    ♥♥♥

     

    Mon Livre d'ORMon Livre d'OR

    Dans mon univers, il y a une fleur,
    La plus belle d’ entre toutes …
    Composée de gestes du cœur
    Elle a un nom, une route : « Aimer » ceux que,  je vous présente…
    Chaque pétale a une définition. Plaisir d ’ offrir
    Chaque pétale, une explication, donner le meilleur que je peux avec
    mon coeur d'enfant

    Aimer, la plus belle floraison, décorer mon blog
    Et l ’ envahir des multitudes de couleurs le diversifier
    À voir, mes compositions
    Merci de vos passages chez « Sionie-Kaline » 
         
    "CyrielMusic"
     "sionie-cd" a été supprimé (je sais pas encore la cause)
    Chaque passage, pour moi, a représente,
     L' espoir,
     Votre soutien,
     Votre bonté,
     Votre générosité,
     Votre amitié.

     

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    381
    Mercredi 27 Mars 2013 à 15:41

    Bonjour ma chére Amie Sionie


    Magnifique ton blog comme toujours, mErci ma belle pour ton passage dans mon espace qui má fait plaisir, Merci pour ton Amitié et ta fidélité qui me font chaud au coeur...Gros gros bisous , passe une trés bonne semaine


    382
    Vendredi 29 Mars 2013 à 22:12

    Bon week end de Paques ma douce 

    et n'oublies pas de changer l'heure samedi soir 

    Gros bisous 

    383
    Mercredi 3 Avril 2013 à 18:50

    Coucou ma douce amie

    Malheureusement je n'ai plus accès à tes autres blogs car tu as mis un code privé que je ne connais pas, donc je ne peux qu'aller sur celui-ci, dommage car j'aimais bien Cyriel Musique ainsi que d'autres mais je respecte ton choix.

    Merci pour ton gentil passage. C'est toujours un plaisir de te lire ma tendre amie.

    Ne t'en fais pas , moi aussi je manque de temps sur les blogs, car avec mes trois blogs et les coms que j'ai je n'ai plus le temps de visiter mes amies qui ne commentent pas, çà me prend déjà tellement de temps, mais le principal on ne s'oublie pas ma Sionie.

    Prends bien soin de toi. 

    Tendres bisous mon amie.

    384
    Samedi 6 Avril 2013 à 17:49

    Merci pour ton gentil passage ma douce Sionie.

    Si j'ai bien compris il ne te reste plus que deux blogs, mais tu sais en gérer beaucoup c'est beaucoup de travail.

    Prends bien soin de toi ma douce.

    Bon dimanche et de gros bisous.

    385
    Dimanche 28 Avril 2013 à 21:29

    Coucou 

    Merci pour ton gentil passage.

    Même si je suis en pause chez eklablog, je pense bien à toi et je voulais passer te faire un petit coucou sur ton beau blog pour te souhaiter une belle soirée et je l'espère un lundi au soleil et sous la douceur, car on arrive en mai quand même.

    Prends bien soin de toi et gros bisous.

    386
    Lundi 6 Mai 2013 à 21:23

    Coucou ma douce Sionie.

    Merci pour ton gentil passage. Je suis désolée pour ta fille et de tout coeur je lui souhaite un bon rétablissement. Pour les blogs, le problème c'est que certaines photos ne sont pas libres de droit et on ne peut pas faire une vidéo avec sans demander à la personne concernée. On ne pense pas toujours à tout cela et je sais que tu es une personne très gentille. Prends bien soin de toi et de ta fille. Gros bisous ma douce

    387
    Jeudi 9 Mai 2013 à 19:50

    Mes pensées les meilleures t’accompagnent.

    Puissent-elles t’apporter le réconfort et l’encouragement nécessaires au prompt rétablissement de ta fille.

    Un petit poème de mon île :

    *****************************

    À l’île natale

     

    O terre des palmiers, pays d’Eléonore,

    Qu’emplissent de leurs chants la mer et les oiseaux !

    Île des bengalis, des brises, de l’aurore !

    Lotus immaculé sortant du bleu des eaux !

    Svelte et suave enfant de la forte nature,

    Toi qui sur les contours de ta nudité pure,

    Libre, laisses rouler au vent ta chevelure,

    Vierge et belle aujourd’hui comme Eve à son réveil ;

    Muse natale, muse au radieux sourire,

    Toi qui dans tes beautés, jeune, m’appris à lire,

    A toi mes chants ! à toi mes hymnes et ma lyre,

    O terre où je naquis ! ô terre du soleil !

    **********************************

    Bonne soirée et beau grand WE ma douce et prends bien soin de toi et de ta puce.

    Gros bisous.

    388
    jean pierre 69009
    Samedi 11 Mai 2013 à 14:48
    jean pierre 69009

    bonne journée....ton ami jean pierre 69009

    389
    Ellihca
    Dimanche 12 Mai 2013 à 20:22

    Bonjour Sionie , très joli ton Blog c'est un plaisir de le parcourir. Je signe ton livre d''or avec ma plume : " Ellihca est passez par là"et avec une note de 16/20. Je te fais de gros bisous... Achille

    390
    Mercredi 22 Mai 2013 à 19:03

    Bonjour sionie , merci de ta visite et en même temps je découvre ton blog !

    Toute mon amitié  bisous, bisous

    cindy

    Création sur mon blog violette03

    bonne soirée 

    391
    Jeudi 23 Mai 2013 à 16:10

    Merci ma douce amie pour ton gentil passage, mais je ne sais pas trop ce que tu as essayé de me mettre ih ih ih !!!! des images, vidéos ???? Ce n'est pas grave, les liens ne semblent pas fonctionner, j'ai réussi à lire ton gentil com c'est le principal. Bon rétablissement à ta fille. Je viens avec ce joli poème de mon île te souhaiter une belle soirée et te faire de gros bisous.

    La Cascade Sainte-Suzanne

    C’était un lieu paisible où j’aimais à venir.

    La fraîche vision hante mon souvenir.

    Enclos de trois côtés par de hautes collines,

    Le val s’ouvre au couchant et descend vers la mer.

    Une cascade, au fond, de ses eaux cristallines

    Baigne les rochers noirs, éparpillant dans l’air

    Sa poussière d’écume en blanches mousselines.

    Au pied des rocs abrupts, dans sa chute sans fin,

    L’eau tombe et s’élargit en un vaste bassin,

    Où s’alimente et dort la rêveuse rivière

    Sainte-Suzanne, aux grands berceaux de cocotiers.

    Le soleil au zénith y darde sa lumière ;

    Mais, dans l’après-midi, les monts aux pics altiers

    Y versent les fraîcheurs d’une ombre hospitalière.

    Des hauts bambous du bord quittant l’épais rideau,

    Sur la nappe d’azur nagent les poules d’eau ;

    Et, les frôlant du vol, la véloce hirondelle

    Autour des bleus nageurs s’ébat aux jeux de l’aile.

    Sur les marges de l’onde errent en liberté

    Quelques bœufs indolents, et sur la rive herbeuse

    Promènent au hasard leur nonchalance heureuse.

    Plus loin un taureau blanc et de brun moucheté,

    Dans la brousse couché, humant la brise agreste,

    Les yeux à demi clos, rumine et fait la sieste.

    Là-haut, entre les rocs rudement étagés,

    Hérissés de cactus, de lianes chargés,

    D’un pied nerveux et sûr que nul gouffre n’arrête,

    Grimpe la chèvre alerte aux bonds capricieux.

    Tout à coup on la voit qui, debout sur la crête

    D’où tombe la cascade à flots vertigineux,

    Profile sur le ciel sa noire silhouette.

    Sur la rive opposée, à gauche du ravin,

    L’eau du tranquille étang court sur le sable fin

    Que borde un frais talus d’herbe tendre et de mousses.

    Ici, les flancs du mont ont des rampes plus douces,

    Et les arbres à fruit au soleil exposés

    Épandent leurs berceaux sur les versants boisés :

    Dans l’obscure épaisseur de ses fortes ramures

    Le tronc noir du manguier montre ses grappes mûres ;

    Le goyavier aux fleurs blanches, aux fruits dorés,

    La souple grenadille aux pétales pourprés,

    L’atte et le bibacier, pittoresque assemblage,

    Dans un même parfum confondent leur feuillage.

    L’oiseau bleu de la Vierge aux instincts familiers,

    L’inoffensif oiseau des monts hospitaliers

    Se plaît dans cette ombreuse et tiède solitude :

    Furtif, il guette et suit les pas du voyageur

    Qui vient sur ces plateaux, indolent et songeur,

    Respirer des hauts lieux la vaste quiétude.

    Des pentes du ravin, des monts, des bois épais,

    De toute part descend une ineffable paix,

    Le charme enveloppant d’un lumineux silence,

    De ce silence fait de bruits d’ailes et d’eaux

    Passant dans l’air, montant des joncs et des roseaux,

    Et des bambous lustrés qu’un vent léger balance.

    O calme des sommets, calme du firmament,

    Qui dans les cœurs troublés versez l’apaisement,

    Calme des bois profonds où de la tourterelle

    Le roucoulement vague au chant des eaux se mêle ;

    O ravine, ô cascade, ô murmure berceur,

    Des fleurs et du feuillage, ambiante douceur ;

    O repos émanant des choses, chaste ivresse

    Que connût autrefois ma pensive jeunesse

    Quand, promenant mon rêve en ces rochers déserts,

    J’écoutais dans mon cœur chanter l’esprit des vers ;

    Solitude sereine et digne de la Muse,

    Faite de brise et d’ombre et de lueur diffuse ;

    Flottantes visions de mon pays lointain,

    Beaux lieux, ô lieux si doux à mon heureux matin,

    Vallon, étang placide aimé de l’hirondelle,

    Qu’évoque avec amour le souvenir fidèle,

    Bercez dans mon esprit que la vie a blessé

    Les troubles du présent des calmes du passé !

     

    Auguste Lacaussade, Poèmes et Paysages

    392
    Ellihca
    Jeudi 23 Mai 2013 à 19:53

    Bonjour Sionie, de passage sur ton joli blog je viens te souhaiter une belle soirée, gros bisous à toi... Achille

    Bonne fête des mères gif

    393
    Dimanche 26 Mai 2013 à 18:53

    Une bonne fête a toutes les mamans du monde entier

    Une maman c'est pour la vie*

    Chaque fois qu'il y a des soucis*

    Toujours présente avec sa tendresse *

    Merveilleuse et précieuse*

    Faut-il lui offrir des fleurs*

    Simplement l’aimer pour son cœur*

    pour tout l'amour qu’elle donne *

    En cette fête des mères*

    Lui souhaiter la joie et du bonheur*

    Bien méritée et sincère *

    Une réelle reconnaissance*

    Pour son amour et sa présence *

    C’est son jour de fête *

    Rayonnante comme un soleil d’été * 

    La joie met son cœur en gaieté*

    Pour une bonne et si tendre *

    Elle sacrifie sa vie pour t'offrir le monde *

    Toujours la quand tu te réveilles *

    Une mère douce te surveille *

    N’importe quelle autre mère*

    Elles ont les mêmes critères *

    Dans sa vie ses enfants sont prioritaires *

    Elle Ignore sa vie de galère *

    Le reste pour elle est secondaire *

    Sans aucun commentaire *

    Pour ses enfants elle est volontaire*

    Dans l’éducation et leur suivi scolaire *

    En restant juste sans être sévère*

    A toute les mères même les célibataires* 

    Je vous souhaite une bonne fête des mères*

     

    BONNE FETE MA TENDRE AMIE AVEC DE TRES GROS BISOUS

    bonne fête maman 6

    394
    flo70110 Profil de flo70110
    Samedi 1er Juin 2013 à 10:51

    coucou j'espère que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes merci pour ton commentaire sur mon blog ça fait plaisir de voir que tu pense toujours à moi malgré la distance je suis impatiente de pouvoir te retrouver sur skype quand tu l'aura installer par contre quand tu enverra l'invitation précise bien qu'elle vient de toi car sur skype je prend uniquement des personnes que je connais donc ceux dont je connais pas les adresses ou les noms je prends pas donc précise bien qu'il s'agit de toi ta soeur de coeur florence bisous.

    395
    Jeudi 6 Juin 2013 à 07:28

    Merci ma douce Sionie pour ton gentil passage sur mon livre d'or et ton beau poème.

    Je souhaite de tout coeur un bon rétablissement à ta fille et toi prends bien soin de toi surtout. Je te fais de gros bisous d'amitié.

    Fany 

    396
    Vendredi 7 Juin 2013 à 15:26

    Hello Sionie,merci pour ta visite,non je ne t'oublie pa mais avec mon changement 

    d'ordi j'ai perdu des liens.j'espère que tu vas bien,bon week-end mille..

    ♥♥♥BISOUS♥♥♥

    397
    Samedi 8 Juin 2013 à 19:23

    Un coucou dans ton bel univers pour te souhaiter un beau dimanche ensoleillé et te remercier pour ton gentil passage, avec un poème :

    Le jardin précieux 

     

    Les pourpres hortensias timides en leur coin 

    écoutaient les clochettes à l'entrée du jardin 

    Les galants gardénias dans leurs suaves pourpoints 

    entendaient le doux cri des arbres enfantins 

    Les charmants géraniums agiles et mutins 

    se lavaient les cheveux tout autour du bassin 

    Les violettes émues en robe de satin 

    tendrement respiraient le bon air du matin 

     

    Une gente fillette avec un sécateur 

    en fit tout un bouquet - la fin de ce bonheur.

     

    Gros bisous ma douce Sionie.

    398
    Mardi 11 Juin 2013 à 21:13

    Au bord de la mer

     

    Vois, ce spectacle est beau. - Ce paysage immense 

    Qui toujours devant nous finit et recommence ; 

    Ces blés, ces eaux, ces prés, ce bois charmant aux yeux ; 

    Ce chaume où l'on entend rire un groupe joyeux ; 

    L'océan qui s'ajoute à la plaine où nous sommes ; 

    Ce golfe, fait par Dieu, puis refait par les hommes, 

    Montrant la double main empreinte en ses contours, 

    Et des amas de rocs sous des monceaux de tours ;

    Ces landes, ces forêts, ces crêtes déchirées ; 

    Ces antres à fleur d'eau qui boivent les marées ; 

    Cette montagne, au front de nuages couvert, 

    Qui dans un de ses plis porte un beau vallon vert,

    Comme un enfant des fleurs dans un pan de sa robe ; 

    La ville que la brume à demi nous dérobe, 

    Avec ses mille toits bourdonnants et pressés ; 

    Ce bruit de pas sans nombre et de rameaux froissés, 

    De voix et de chansons qui par moments s'élève ;

    Ces lames que la mer amincit sur la grève, 

    Où les longs cheveux verts des sombres goëmons 

    Tremblent dans l'eau moirée avec l'ombre des monts ; 

    Cet oiseau qui voyage et cet oiseau qui joue ; 

    Ici cette charrue, et là-bas cette proue, 

    Traçant en même temps chacune leur sillon ; 

    Ces arbres et ces mâts, jouets de l'aquilon ; 

    Et là-bas, par-delà les collines lointaines, 

    Ces horizons remplis de formes incertaines ; 

    Tout ce que nous voyons, brumeux ou transparent, 

    Flottant dans les clartés, dans les ombres errant, 

    Fuyant, debout, penché, fourmillant, solitaire, 

    Vagues, rochers, gazons, - regarde, c'est la terre !

     

    Et là-haut, sur ton front, ces nuages si beaux 

    Où pend et se déchire une pourpre en lambeaux ; 

    Cet azur, qui ce soir sera l'ombre infinie ; 

    Cet espace qu'emplit l'éternelle harmonie ; 

    Ce merveilleux soleil, ce soleil radieux 

    Si puissant à changer toute forme à nos yeux 

    Que parfois, transformant en métaux les bruines, 

    On ne voit plus dans l'air que splendides ruines, 

    Entassements confus, amas étincelants 

    De cuivres et d'airains l'un sur l'autre croulants, 

    Cuirasses, boucliers, armures dénouées, 

    Et caparaçons d'or aux croupes des nuées ; 

    L'éther, cet océan si liquide et si bleu, 

    Sans rivage et sans fond, sans borne et sans milieu, 

    Que l'oscillation de toute haleine agite, 

    Où tout ce qui respire, ou remue, ou gravite, 

    A sa vague et son flot, à d'autres flots uni, 

    Où passent à la fois, mêlés dans l'infini, 

    Air tiède et vents glacés, aubes et crépuscules, 

    Bises d'hiver, ardeur des chaudes canicules, 

    Les parfums de la fleur et ceux de l'encensoir,

    Les astres scintillant sur la robe du soir, 

    Et les brumes de gaze, et la douteuse étoile,

    Paillette qui se perd dans les plis noirs du voile, 

    La clameur des soldats qu'enivre le tambour,

    Le froissement du nid qui tressaille d'amour,

    Les souffles, les échos, les brouillards, les fumées, 

    Mille choses que l'homme encor n'a pas nommées, 

    Les flots de la lumière et les ondes du bruit,

    Tout ce qu'on voit le jour, tout ce qu'on sent la nuit ; 

    Eh bien ! nuage, azur, espace, éther, abîmes,

    Ce fluide océan, ces régions sublimes 

    Toutes pleines de feux, de lueurs, de rayons,

    Où l'âme emporte l'homme, où tous deux nous fuyons, 

    Où volent sur nos fronts, selon des lois profondes,

    Près de nous les oiseaux et loin de nous les mondes, 

    Cet ensemble ineffable, immense, universel,

    Formidable et charmant, - contemple, c'est le ciel !

     

    Oh oui ! la terre est belle et le ciel est superbe ;

    Mais quand ton sein palpite et quand ton oeil reluit, 

    Quand ton pas gracieux court si léger sur l'herbe

    Que le bruit d'une lyre est moins doux que son bruit ;

     

    Lorsque ton frais sourire, aurore de ton âme, 

    Se lève rayonnant sur moi qu'il rajeunit, 

    Et de ta bouche rose, où naît sa douce flamme, 

    Monte jusqu'à ton front comme l'aube au zénith ;

     

    Quand, parfois, sans te voir, ta jeune voix m'arrive, 

    Disant des mots confus qui m'échappent souvent,

    Bruit d'une eau qui se perd sous l'ombre de sa rive 

    Chanson d'oiseau caché qu'on écoute en rêvant ;

     

    Lorsque ma poésie, insultée et proscrite, 

    Sur ta tête un moment se repose en chemin ; 

    Quand ma pensée en deuil sous la tienne s'abrite,

    Comme un flambeau de nuit sous une blanche main ;

     

    Quand nous nous asseyons tous deux dans la vallée ;

    Quand ton âme, soudain apparue en tes yeux,

    Contemple avec les pleurs d'une soeur exilée, 

    Quelque vertu sur terre ou quelque étoile aux cieux ;

     

    Quand brille sous tes cils, comme un feu sous les branches,

    Ton beau regard, terni par de longues douleurs ; 

    Quand sous les maux passés tout à coup tu te penches, 

    Que tu veux me sourire et qu'il te vient des pleurs ;

     

    Quand mon corps et ma vie à ton souffle résonnent, 

    Comme un tremblant clavier qui vibre à tout moment ; 

    Quand tes doigts, se posant sur mes doigts qui frissonnent, 

    Font chanter dans mon coeur un céleste instrument ;

     

    Lorsque je te contemple, ô mon charme suprême ! 

    Quand ta noble nature, épanouie aux yeux, 

    Comme l'ardent buisson qui contenait Dieu même, 

    Ouvre toutes ses fleurs et jette tous ses feux ;

     

    Ce qui sort à la fois de tant de douces choses, 

    Ce qui de ta beauté s'exhale nuit et jour,

    Comme un parfum formé du souffle de cent roses,

    C'est bien plus que la terre et le ciel, - c'est l'amour !

     

    Victor HUGO   (1802-1885)

    *******************************************************

    Merci pour ton gentil passage. Bonne semaine ma douce et de tendres bisous.

    399
    Jeudi 13 Juin 2013 à 18:55

    Quel plaisir c'est pour moi de venir dans ton bel univers. Je te remercie pour ton gentil commentaire.

    J'espère que ta journée a été ensoleillée et à l'approche du weed-end je te souhaite une délicieuse fin de semaine pleine de bonheur, de douceur, de soleil et je t'envoie une cargaison de bisous ensoleillés de mon île.

     

    400
    Dimanche 16 Juin 2013 à 19:16

    Salut Sionie,je viens te souhaiter une semaine pleine de bonheur Mille 

    ♥♥♥BISOUS♥♥♥

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