Se réveiller chaque matin
En se traçant le plus beau des chemins
Refuser de voir du gris
Car on la trouve trop belle la vie
Nous faire un devoir tous les jours
D’aller seulement là, ou il y a de l’amour
Faire fi de la solitude
S’adonner plutôt à la sollicitude
On a tous au fond cette soif d’aimer
Et même celle de nous sentir aimé
On n’aime pas nous sentir inopportun
On veut nous sentir aimé par quelqu’un
On recherche des moments de qualité
Ou l’on cesserait toute activité
On veut bien nous asseoir à ses cotés
Mais après, avoir éteint la télé
De plus, qui n’aime pas être câliné
Ou parfois se faire embrasser
On aime qu’on nous tienne la main
Ou caresser l’épaule de son conjoint
Au fond, il faut croire que nous aimer,
C’est écouter, de ne jamais être pressé
Texte Claude Marcel Breault
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Merci a tous pour vos messages ,qui me comble
et je vous envois un bon samedi et bon diamche
a tous ceux que j'aime et mes soeurs de coeur
gros bisous
sionie
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Suberpe création de ma soeur de coeur Françoise
Le Printemps
Je suis assise sur un banc, au bord du Mékong
Une traînée d'oiseaux vole comme une couche nuptiale
Mes yeux démêlent les flammes de l'aurore
Une couronne du soleil levant
S'allume dans mes yeux d'enfant
De mon beau pays d'orchidée, une souvenance
Au loin les voiles pourpres
Des clartés vermeilles embrassent la voûte des cieux
Une corbeille de jasmins parfume mes yeux
Le vent souffle sur ma peau nue nacré
Un frisson parcoure mon corps
Comme le soleil peint sa toile d'or
Avec pinceaux, des trésors
Mes mains fleurent l'eau fraîche du matin
Où scintille des poissons aux écailles d'ambres, de topazes et de diamants
Ô! Chant de printemps, murmurent des feuilles
Son enivrant, métamorphose en fleurs
Prodige qui atteigne au sommet des cieux
Chansons des eaux
Chante la joie dans mon âme fleurit
Je veux sceller ma mémoire dans un écrin de saphir
Joie de vivre, ivresse de plaisir
La mélodie des dieux
Une harpe aux chants des sirènes
Sur la colline des arbres dansent
Au souffle de mistral
Mon coeur palpite, mon sang éclot, mes veines
Comme une rose embaume mon visage
Sur un village, un paysage
A cet instant la poésie m'envahit
Un bonheur immense, le bleu d'azur
Tresse les cotons des nuages
Un tournesol d'or pâle brille dans le ciel azuré
Les flots soupirent, un rond d'argent
Flotte à côté des nénuphars rosés
Rouge, une myriade de couleurs
Des flamboyantes balancent, volent
A tire d'aile
Un diadème de feux,
Eclatant fait chatoyer sur le Mékong
Des étincelles de pierreries
Des merveilles, réveillées par les rayons
Mélancoliques, à travers le miroir
Des ondes comme un songe
Mes larmes coulent sur ma joue opale
Une forte flamme sonore m'enveloppe
De toute part, je perçois toute la beauté céleste
Le temps de mes printemps
Se fanent, se meurent dans la douleur
Comme la moisson astrale
Fauche, balaye le cercle des étoiles
Mes rêves s'enfuient dans les plus hautes cimes de mon âme
Telle une ancre brisée dans les chaînes de mon coeur
LaroseSionie
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Au bleu de Provence
Se dresse un vétuste pied de lavande
Se glorifiant , scande
De multiples printemps
A ces congénères y régnant
Quelques mémoires complices
Au doux plaisir frémissent
Dans l'ambiance bleuie, présence
Teignant la Provence
Ce soleil l'ayant caressé
Sans jamais le brûler n'a cessé
De lui donner l'élégance
Sur la jouissance de ces essences
De jolies tailles l'aérant
L'ont conduit brillant
A sa quinzième année
Sans abandonner de mener
Sa vitalité au jardinet
De ses fleurs fanées
Ont séchées pour garnir
Les sachets d'élixir
Placés dans le fond des armoires
Valant n'importe quel manoir
Exotique de parfumerie
De boutures faites en sa soierie
Dont la sève est éternelle
En ce buste perpétuel
Boisé multipliant
La vie à ces ascendants
Rien ne meurt vraiment
Quand reprend pieds
La source diviser
Offrant sa munificence biser
Sur cette immense fleur
Qu'en divise son ampleur
De ces plants encrés
Aux allées échancrées
D'espace dont le miel parfumé
Erre afin d'embaumer
Le potager lui fournissant
L'azur l'embellissant
L'abeille et le papillon
Jouent dans leur tourbillon
En se posant tour à tour
Savourant ce délice d'un détour
Une main légère éprise
de son charme glisse
Quelques graines en se frottant
Les paumes invitant
Ce joyau a s'incorporer
En soi comme un poète venant d'élaborer
Son parchemin de vers ou un chanteur
De sa voix faisant le chœur
Demeure en contact naturelle
D’où la liqueur pastourelle
Harmonise la toile
De Dame nature notre belle étoile
Étoile des Ombres 30
sionie
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Cadeaux de mon amie
Etoile-des-ombres
Chantal/Sionie
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